Quelle que fût l’époque ou bien les civilisations, les hommes ont toujours donné une grande importance à la célébration du nouvel an. Cette pratique, qui possède des origines d’ordre essentiellement religieuses, du moins théologiques, est célébrée de diverses façons selon les époques et les cultures.

Mais bien qu’il y eût et qu’il y ait toujours diverses façons de fêter cet évènement, on remarque que la thématique, l’idée de renouveau est toujours centrale. Cette fête correspond en effet à la renaissance du monde, symbolisé concrètement par le système cyclique des saisons.

Accessoires et déguisement pour le nouvel an

Une fonction religieuse pour les sociétés antiques : La symbolique du renouveau

L’étude des sociétés primitives a permis d’établir que les hommes ont très tôt célébré le nouvel an. Il s’agissait pour eux de festoyer le renouvellement annuel. Et cela se retrouve dans presque toutes les civilisations. Les textes mésopotamiens faisaient déjà état d’une célébration annuelle, de festivités que l’on peut aujourd’hui comparer avec la Saint-Sylvestre.

Après la Babylone Antique, on retrouve aussi des traces de festivités du nouvel an dans l’Egypte Antique et la Rome Antique. Les offrandes aux dieux étaient en ces temps des traditions souveraines et populaires. Les rites permettaient de mettre en pratique ce passage d’une année à l’autre, ce renouvellement du cycle annuel, perpétuel et divin.

L’instauration du premier janvier en France et dans le monde chrétien

En France, il aura fallu attendre 1564 et la promulgation par le Roi Charles IX de l’Edit du Roussillon pour que le nouvel an soit célébré officiellement le 1er janvier. Avant cette date, le jour de l’An était variable et ne tombait jamais, ou presque jamais, à la même date. Quelques années plus tard, l’institution du calendrier grégorien (1582), généralisant le calendrier des fêtes dans le monde chrétien, va établir la tradition de la Saint-Sylvestre que l’on connaît aujourd’hui encore.

Entre-temps, la Révolution, avec son calendrier républicain, va abolir le 1er janvier. De 1792 à 1806, puis en 1871, durant la commune de Paris, qui restaura brièvement le calendrier républicain, on s’abstint donc de fête le nouvel an. Depuis le rétablissement définitif du calendrier grégorien, la France et l’Europe occidentale fêtent la Saint-Sylvestre sans exception.

Aujourd’hui, on aime partager ce moment avec ses amis autour d’un buffet, généralement composé de foie gras et de champagne. Les décorations de nouvel an et le port du déguisement sont également de mise. Enfin, on a pris l’habitude de s’embrasser sous le gui à minuit.